Arkea Ultim Challenge: Revivez l’intervention de Rafael Trevisan

Saviez vous que les plastiques sont le miroir de nos activités ?

Une fois dans l’océan, ils agissent comme des éponges et absorbent tout ce que l’on y rejette : médicaments, perturbateurs endocriniens, et même des drogues illicites !

Nous humains, pouvons faire attention à ce que l’on ingère, mais les animaux marins non. Quel est donc l’impact de ces interactions plastiques / polluants sur la vie marine ? C’est tout l’objet du projet Plastidrugs, porté par Rafael Trevisan. Il nous a tout expliqué à l’Arkea Ultim Challenge le 5 janvier dernier.

Revivez son intervention inspirante en images !

Un regard fascinant sur la science au service de l’environnement et de notre santé.

Vivez l’aventure de la voile de compétition de manière inédite grâce à la première sport-tech au monde !

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Comment ? Avec K CHALLENGE RACING & LAB !

En rejoignant le Fan Klub vous entrez de manière exclusive au cœur des projets et notamment celui d’Orient Express Racing Team. Gagnez des cadeaux uniques, et vivez l’expérience au plus près, tout en soutenant la recherche océanique !

Conscient des enjeux écologiques actuels, K-challenge nous apporte son soutien pour la recherche océanique. Un grand merci pour cet engagement.

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Crédits photo:  Alexander Champy McLean

La “déforestation sous-marine” génère quasiment autant de CO2 que les émissions annuelles de la France !

La “déforestation sous-marine” génère quasiment autant de CO2 que les émissions annuelles de la France !

A l’heure où l’exploration des fonds marins menace de préfigurer de leur exploitation, des chercheurs alertent sur les conséquences dévastatrices de la déforestation marine via une nouvelle étude déposée le 18 janvier dernier.

Elle est aujourd’hui principalement causée par le chalutage de fond, qui détruit les forêts animales (coraux et éponges) et végétales (herbiers marins), et remobilise le carbone capté par la vie pendant des millénaires dans les sédiments. A l’échelle mondiale, 370 millions de tonnes de CO2 sont renvoyées dans l’atmosphère chaque année, comparable aux émissions annuelles d’un pays comme la France (403,8 millions de tonnes en 2022).

Le fond de l’océan est le plus grand réservoir de carbone au monde, préserver ces écosystèmes riches en carbone est essentiel pour lutter contre le réchauffement climatique. Malheureusement, abîmer faune et flore marines appauvrit la biodiversité, mobilise du carbone millénaire, et contribue ainsi au changement climatique.

Il est donc temps d’agir! Ensemble, œuvrons pour un avenir plus durable.

🔗 Retrouvez l’étude scientifique https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmars.2023.1125137/full

Les voeux de Pure Ocean par David Sussmann

Nouvelle année, nouvelles perspectives !

Notre Président et fondateur David Sussmann vous adresse ses vœux pour 2024 en vidéo.

Mangrove Beekeeping : les participants prennent la parole !

Mangrove Beekeeping : les participants prennent la parole !

Alors que 35% des mangroves ont disparu à l’échelle mondiale, revenons sur Mangrove Beekeeping, projet soutenu grâce à vos dons depuis 2022.

Les mangroves, sont de véritables gardiens naturels des côtes. Essentielles pour contrer l’érosion, les inondations et la montée du niveau de la mer, elles abritent une biodiversité marine unique et stockent 3 à 4 fois plus de CO2 que les autres forêts. Malheureusement, elles sont déforestées à cause de l’urbanisation et l’aquaculture, ce qui menace la sécurité et l’économie des communautés côtières.

Mangrove Beekeeping est un projet innovant d’apiculture dans la zone protégée du Rio Sarstùn au Guatemala, qui a un double objectif : renforcer la résilience des communautés côtières et préserver l’écosystème des mangroves.

Après consultation de la communauté de Sarstún située dans une zone protégée à l’est du pays, au niveau de la frontière sud du Bélize, 25 personnes ont rejoint le projet, 12 femmes et 13 hommes. À travers cinq modules de formation, ils ont été formés aux différents aspects de l’apiculture, tels que le comportement des abeilles, l’utilisation du matériel et des équipements, la récolte des ruches et l’étude de la zone où les ruches seront installées.

Sonia Tiul

« Pour moi, l’apiculture est une activité significative puisque cela représente une alternative économique qui procure une aide financière pour les groupes de pécheurs et de femmes de la communauté» raconte Sonia Tiul, habitante de la communauté Barra Sarstún et participante du projet.

Servando Edua Osorio, habitant de la communauté de Barra Sarstún et participant du projet ajoute : «l’apiculture apporte beaucoup d’avantages à la communauté, c’est une bonne source d’emploi pour nous, les personnes plus âgées, mais cela permet aussi de polliniser nos cultures. »

Astrid Valladares, experte en apiculture à l’Université de San Carlos, enseigne ces formations et a également été celle qui a trouvé l’endroit le plus adapté pour placer les ruches. « Nous travaillons avec notre consultante qui a beaucoup d’expérience dans ce domaine», explique Marielos Rosales, Coordinatrice à l’éducation et au leadership de la Fundación Mundo Azul. « C’est elle qui élève les abeilles et qui s’est assurée qu’il n’y ait aucun danger dans la zone ou elles seront installées. »

Servando Edua Osorio

Découvrez en vidéo les témoignages de Marta Tiul et Servando Edua Osorio !

Climat : l’océan a absorbé une quantité d’énergie colossale en 2023

Climat : l’océan a absorbé une quantité d’énergie colossale en 2023

L’océan, véritable gardien de notre climat, a absorbé une quantité d’énergie équivalente à celle suffisante pour faire bouillir des “milliards de piscines olympiques” en 2023, selon une étude publiée dans “Advances in Atmospheric Sciences” par 19 chercheurs.

Couvrant 70 % de la surface de la planète, l’océan joue un rôle crucial en régulant le climat terrestre, absorbant environ 90 % de l’excès de chaleur causé par l’activité humaine. Cette absorption massive d’énergie a donc contribué à un record de température pour l’océan pour l’année 2023, avec son lot de catastrophes climatiques.

Cette hausse de la température de l’océan a des conséquences graves, affectant la salinité de l’eau, la stratification des océans, et altérant les échanges de chaleur, de carbone et d’oxygène avec l’atmosphère. Ces changements peuvent perturber les courants marins, menacer la vie marine et réduire la capacité de l’océan à absorber nos émissions de gaz à effet de serre.

Il est urgent d’agir pour atténuer le réchauffement climatique et protéger nos océans. Ensemble, engageons nous pour un avenir plus durable !

🔗 Retrouvez l’article scientifique : https://link.springer.com/article/10.1007/s00376-023-2385-2

Nouvelle ambassadrice Pure Ocean : Ainhoa Leiceaga !

Pure Ocean est fier de compter Ainhoa Leiceaga parmi ses nouveaux ambassadeurs engagés !

Ainhoa Leiceaga est une jeune basque de 21 ans, passionnée par la nature et l’océan. Actuellement étudiante en troisième année de physique chimie à temps plein, elle est surtout surfeuse de haut niveau dans le collectif France et désormais ambassadrice Pure Ocean. C’est ce challenge qui la motive tous matins !

Surfeuse sur le circuit européen, elle souhaite se qualifier sur le tour mondial et participer aux Jeux Olympiques. Elle s’engage au quotidien pour la préservation de l’environnement tant dans l’organisation de sa carrière sportive que dans ses études et sensibilise son entourage pour réduire leur impact ensemble !

Pure Ocean représente la suite impactante de son engagement !

L’équipe s’est réunie avec détermination pour le lancement de 2024 !

L’équipe s’est réunie avec détermination pour le lancement de 2024 ! 

Au programme ? Des objectifs ambitieux qui, grâce à vous, nous propulseront vers de nouveaux sommets et renforceront notre impact positif sur l’océan ! 

Cette rencontre a également été l’occasion parfaite de resserrer les liens au sein de l’équipe, animée par un objectif commun, protéger nos océans et promouvoir un avenir durable. L’énergie positive et l’engagement de l’équipe étaient au rendez-vous 

Prêts à relever les défis qui nous attendent. Ensemble, plus fort pour l’océan !

Récolte de données écologiques (poissons et coraux) par l’équipe « science citoyenne » de SHAMA.

Des nouvelles du projet SHAMA !

Des nouvelles du projet SHAMA ! 

Victor Brun, membre du projet SHAMA, Doctorant au CRIOBE et Sulubaaï Environmental Foundation prend la parole et nous présente leurs avancées !

“Le projet SHAMA (Shark Fin Bay Marine Association) de la Fondation Sulubaai a été lancé en août 2022 dans le but de créer une communauté de chercheurs, pêcheurs, décideurs et membres d’ONG rassemblés par un enjeu commun : la Shark Fin Bay de Palawan, aux Philippines, la durabilité de sa pêche et la sécurité alimentaire de ses habitants. Après une série de réunions avec tous les acteurs concernés, pour apprendre à se connaître et s’intéresser aux positions de chacun, la seconde partie du projet a pu débuter en 2023 : une collecte de données de grande ampleur et impliquant les pêcheurs. 

 

Collecte de données socio-écologiques 

Le premier pilier du projet SHAMA est la donnée. Et pour récolter une donnée de bonne qualité, nous avons décidé de travailler avec toute une variété d’acteurs allant des chercheurs locaux aux pêcheurs. Grâce à une série de missions menées par l’ONG française « Plongeurs du Monde », et des ateliers thématiques, nous avons pu former quatre pêcheurs à la plongée et la récolte de données scientifiques. Avec leur aide, et en se basant sur des données récoltées auparavant par nos soins, nous avons pu ajouter à nos connaissances sur les populations de poissons de la baie. En plus de cela, cette formation nous a offert l’opportunité de partager une partie importante de notre travail scientifique avec des personnes qui en sont souvent exclues. Nous avons ensuite arpenté les cinq villages qui font partie de SHAMA pour récolter des données sur la pêche, l’alimentation des habitants, et en particulier sur la consommation de poisson et le lien avec leur sécurité alimentaire. Enfin, nous sommes allés en mer avec plusieurs pêcheurs pour compter leurs prises, s’intéresser à l’effet d’une aire marine protégée locale, et les liens entre qualité de l’habitat et qualité de la pêche. 

L’équipe « science citoyenne » composée de quatre pêcheurs et cinq membres de Sulubaai en charge de la formation.

L’équipe « science citoyenne » composée de quatre pêcheurs et cinq membres de Sulubaai en charge de la formation.

Récolte de données écologiques (poissons et coraux) par l’équipe « science citoyenne » de SHAMA.

Récolte de données écologiques (poissons et coraux) par l’équipe « science citoyenne » de SHAMA.

Synthèse des données et partage 

Les données brutes n’ont souvent de valeur que pour les chercheurs. Après avoir récolté bon nombre d’informations, nous avons ensuite procédé à un rigoureux travail de digestion et de synthèse pour partager ces données avec les personnes qu’elles concernent. Un résultat important que nous avons pu discuter à plusieurs reprises, est l’importance majeure des exports de poissons dans certains villages. Nous avons pu calculer que Batas et Silanga exportent respectivement 89% et 84% de leurs prises annuelles, souvent au détriment des habitants locaux (plus de 1 500 habitants) qui doivent subir une augmentation des prix et une diminution de la disponibilité du poisson sur le marché local. Sur une note plus positive, les données que nous avons récolté sur la pêche ont pu démontrer un effet positif d’une aire marine protégée déclarée il y a quelques années, avec une amélioration des prises dans ses environs. Le travail de récolte de données ayant été mené en collaboration directe avec des pêcheurs, ce résultat est plus facile à communiquer, plus compréhensible pour les usagers des ressources marines. Ce travail de synthèse a ensuite permis l’organisation de campagnes d’informations dans les villages concernés, réunissant plus de 200 personnes concernées par la pêche et le sort de leurs ressources. 

Prochaines étapes 

D’autres récoltes de données sont à prévoir, en particulier pour s’intéresser aux dynamiques saisonnières de la pêche et de la consommation de poisson. Notre compréhension des problématiques locales est restée encore relativement statique, et mieux comprendre les enjeux sociaux et écologiques de la pêche nécessitera plus de temps et une réplication de notre travail d’enquête. En même temps, nous travaillons à l’organisation d’un atelier participatif réunissant tous les membres de SHAMA avec les autorités locales, afin de discuter nos résultats et proposer des options de gestion basées sur les faits scientifiques que nous avons retirés de notre travail. Ces options pourront être diverses : restrictions sur les engins de pêche utilisés, contrôle des prix du poissons et de l’export, etc. Quoi qu’il en soit, de telles options ne peuvent être sérieusement discutées qu’autour d’une table à laquelle des représentants des pêcheurs seront présents et auront à la fois une force pour l’élaboration des propositions et la prise de décisions.”  

Les villages suivis montrent différentes stratégies de subsistance, avec certains villages axés sur une production limitée et une consommation locale, et d’autres montrant une production plus importante avec un export des prises.

Les villages suivis montrent différentes stratégies de subsistance, avec certains villages axés sur une production limitée et une consommation locale, et d’autres montrant une production plus importante avec un export des prises.

Pêche expérimentale : à bord d’une pirogue à balanciers (bangka), nous identifions et mesurons les prises des pêcheurs pour établir un état des lieux des stocks de poissons et les relier à la qualité des récifs coralliens.

Une présence plus inquiétante de particules de plastique dans les bouteilles d’eau !

UNE PRÉSENCE PLUS INQUIÉTANTE DE PARTICULES DE PLASTIQUE DANS LES BOUTEILLES D’EAU !

Selon une étude publiée dans la revue scientifique PNAS, la situation est plus inquiétante que ce que l’on pensait : il y a 100 fois plus de micro particules de plastique qu’estimé dans les bouteilles d’eau à usage unique.

Cette étude a mis au point une puissante technique d’imagerie optique pour l’analyse rapide des nanoplastiques avec une sensibilité et une spécificité sans précédent. Les concentrations de micro-nanoplastiques ont été estimées à environ 240 000 particules par litre d’eau embouteillée ! Ce qui soulève de grosse inquiétudes pour notre santé…

Comment agir ?

Ne plus consommer d’eau en bouteille. Mais les microplastiques sont partout, et à l’heure actuelle nous ne maitrisons pas leurs risques sur notre santé. Certaines études ont déjà mis en évidence des effets néfastes. Deux des projets soutenu par Pure Ocean grâce à votre soutien étudient ces risques. Le projet Micropow a découvert une maladie causée par l’ingestion de plastique : la plasticose, et le projet Plastigrugs travaille sur les interactions entre microplastiques et polluants émergents, et leurs effets cocktails.

C’est pourquoi chez Pure Ocean nous avons besoin de vous pour contribuer à ces avancées majeures pour notre avenir.

Ensemble, œuvrons pour un futur en bonne santé.

Article scientifique : https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2300582121