Cette semaine, à Busan, en Corée du Sud, les pays du monde entier se réunissent pour la dernière étape des négociations de l’ONU sur un traité global contre la pollution plastique.
🛍 À trois jours du Black Friday, symbole de la surconsommation, il est essentiel de rappeler que cette frénésie d’achats alimente directement la production massive de plastique et la pollution qui en découle.
L’objectif de ce traité ? Mettre fin à une crise qui menace notre santé, la biodiversité et le climat. Le monde n’a jamais autant eu besoin d’un accord ambitieux.
📉 Pourquoi agir ?
Si rien ne change, la production et les déchets plastiques pourraient tripler d’ici 2060, avec des conséquences dévastatrices, notamment dans les pays en développement, où les systèmes de gestion des déchets sont saturés.
Des microplastiques sont désormais retrouvés partout : dans nos organes, nos placentas, et même dans notre système circulatoire, amplifiant les risques pour notre santé.
🌎 Les enjeux du traité :
Un groupe de plus de 60 pays, dont le Rwanda et la Norvège, appelle à des mesures ambitieuses :
✅ Réduction massive de la production plastique.
✅ Interdiction des plastiques à usage unique et des substances chimiques toxiques.
✅ Approche globale sur tout le cycle de vie des plastiques, de leur fabrication à leur gestion en fin de vie.
⚡ Un défi immense :
Des divergences persistent, notamment avec des pays producteurs de plastique ou de pétrole. Cependant, des avancées sont possibles si des leaders comme la Chine et les États-Unis s’engagent fermement.
💬 Anne Beathe Tvinnereim, ministre norvégienne du Développement international et co-présidente de la Coalition de la Haute Ambition, résume l’urgence de la situation :
« Nous n’aurons pas un traité parfait, mais il est urgent d’avancer. Le monde a besoin de leadership et de bonnes nouvelles. »
Nous sommes à un tournant historique. Ensemble, faisons entendre la voix de l’espoir et de l’action pour un avenir sans pollution plastique.