Et si la technologie pouvait empêcher cela ? C’est le projet de Stéphanie Brodie, chercheuse de l’Organisation de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth à Brisbane, en Australie. Les chercheurs pourraient prévoir 1 an à l’avance le moment où la vie marine s’emmêlera dans les filets.
Cette approche novatrice repose sur un modèle informatique qui utilise les températures de surface de la mer pour prédire quand les baleines et les tortues sont susceptibles de se coincer dans les engins de pêche. Cela permettrait d’avoir des prévisions écologiques fiables pour adapter les mesures de pêche.
Par exemple, les tortues ont tendance à suivre les eaux plus chaudes, donc si les eaux d’une zone se réchauffent, la pêche pourrait devoir fermer.
Une étude avec des résultats concluant : les chercheurs ont démontré la précision de cette méthode en anticipant avec succès les mouvements des baleines et des tortues jusqu’à 11,5 mois à l’avance dans des zones spécifiques !
Un pas significatif vers la coexistence harmonieuse entre humains et océan.